Reflexes archaiques

LES REFLEXES ARCHAIQUES

Votre enfant présente un trouble développemental de la coordination (TDC), un trouble spécifique de langage écrit (TSLE), ou oral (TSLO) autrefois appelés troubles DYS (dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dyspraxie), ou il a été diagnostiqué avec un TDA/H (Trouble de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) ? Ou bien, tout simplement, votre enfant gigote sans arrêt, ne tient pas en place ? Il a des difficultés pour rester concentré ? Il a du mal à lire ? A écrire ? Il souffre d’une grande timidité ? Il ne parvient pas à gérer ses émotions ? Il est probable alors que certains réflexes archaïques soient toujours actifs et viennent parasiter le développement de votre enfant.

Les réflexes archaiques sont des réactions involontaires (ou des mouvements automatiques involontaires) déclenchés par des stimuli. Normalement, ils s’intègrent naturellement durant la 1ère année de vie du bébé (jusqu’à un maximum de 3 ans) pour laisser place aux réflexes posturaux (on parle alors de mouvements volontaires).

A quoi servent les réflexes archaïques ?

Reflexes archaiques

Ils sont à la base du développement de l’être humain.

Ils sont essentiels à la survie du bébé qui en utilisera certains lors de sa naissance par exemple ou pour s’alimenter. Ils seront également utiles pour son développement moteur.

C’est en les répétant maintes et maintes fois que le bébé va renforcer son tonus musculaire, qu’il va réussir à se déplacer, à coordonner ses mouvements et à créer de connexions neuronales.

Que se passe-t-il s’ils ne s’intègrent pas ? Quelles sont les conséquences ?

Reflexes archaiques

Les réflexes archaïques vont alors parasiter le fonctionnement de l’enfant, de l’adolescent ou même de l’adulte.

Ils vont affecter ses compétences sur le plan cognitif (acquisition des connaissances), émotionnel (confiance en soi, gestion du stress, etc.) et sensori-moteur.

Des médecins ont mis en évidence un lien de cause à effet entre la non intégration de certains réflexes et les difficultés scolaires et comportementales.

Et ça se traduit comment ?

Reflexes archaiques

L’enfant (ou l’adulte) va mettre en place, de façon inconsciente :

  • Des stratégies pour bloquer le mouvement réflexe qui le parasite dans ses activités (jambes autour de la chaise pour s’empêcher de bouger, etc.).
  • Des compensations (feuille tournée à la perpendiculaire pour écrire, langue tirée pour s’appliquer, etc.).

Et diverses difficultés vont être rencontrées :

 

  • Cognitives : manque d’attention, de concentration, de méthode, d’organisation, difficultés pour lire, etc. L’enfant ou l’adolescent devra alors déployer des efforts considérables.
  • Emotionnelles : timidité excessive, stress permanent, difficulté à s’affirmer, à accepter les changements, etc.
  • Sensori-motrices : mal des transports, hypersensibilité sensorielle, énurésie diurne et/ou nocturne, agitation, difficultés de graphisme, d’écriture, etc.

Comment s’en débarrasser ?

Avec la méthode RMT® (Rythmic Movement Training)

Reflexes archaiques

Cette méthode a été élaborée par Kerstin Linde (Spécialiste suédoise du mouvement) puis développée par Harald Blomberg (Psychiatre suédois) et Moira Dempsey (Spécialiste australienne en kinésiologie éducative du développement).

La méthode est fondée sur les mouvements passifs, les mouvements actifs et les pressions isométriques douces. Ces dernières sont issues des travaux de Svetlana Masgutova, (Docteur en psychologie russe et fondatrice de la méthode MNRI® – Masgutova Neurosensorimotor Reflex Integration-).

Cette méthode a pour objectifs de :

  • Faire redémarrer le processus d’évolution des réflexes primitifs en demandant à l’enfant (ou à l’adulte) de reproduire de manière consciente, dosée, en rythme, le mouvement propre à chaque réflexe, jusqu’à ce que ce réflexe ayant accompli le travail pour lequel il était programmé, disparaisse de lui-même.
  • Restaurer le système nerveux de l’enfant (ou de l’adulte) grâce à un travail exclusivement corporel. Ce travail peut se faire à tout âge.

L’apport des neurosciences montre le rôle du mouvement dans le développement de l’enfant et son impact sur les apprentissages, les émotions et le comportement.

Les bénéfices

Lorsque les réflexes sont bien intégrés, l’enfant peut développer de façon optimale ses potentiels et ne pas perdre d’énergie à compenser. Les résultats sont alors visibles tant sur le plan des apprentissages scolaires, que comportementaux ou moteurs. Il ressent une sécurité intérieure et est plus apte à gérer des situations de stress.

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